REVUE DE PRESSE
Ici la Suisse – « Drôle de fille », la formation pour les futures humoristes
Le sujet podcast de la RTS consacré à notre projet d’accompagnement des humoristes émergentes. Ce projet d’accompagnement artistique par l’association des humoristes suisses francophones a pour objectif de former et promouvoir les femmes en humour, avec le soutien financier du service public. En 2025, plusieurs artistes émergentes recrutées par l’URH suivront ainsi des modules de formation au jeu et à l’écriture durant certains week-end (stand-up, chronique radio et audio-visuel). Elles seront encadrées par des professionnel·le·s du secteur et de la RTS. Ce soutien affirme ainsi la place qui revient aux femmes en humour. Il renforce leur estime, l’émergence d’un style propre et leur présence médiatique. Par Dominique Choffat.
Les Comedy Clubs, un tremplin pour le stand-up
Le stand-up fait un tabac sur les plateaux d’humoristes de Suisse romande. Mais le travail des artistes n’est pas encore reconnu à sa juste valeur. (…) Partout en Suisse romande, le stand-up fait fureur dans les Comedy Clubs. Les plateaux d’humoristes essaiment dans les bars, restaurants et boîtes de nuit – plus rarement dans des salles de spectacle. Le public est au rendez-vous. De quoi donner la banane à tout le monde ? Pas tout à fait… Si rire, c’est bon pour la santé, les standuppers rient parfois jaune au moment de calculer leurs revenus à la fin du mois. Car le modèle économique reste précaire pour les humoristes.
Les comedy clubs font le plein, mais les artistes ont le poches vides
Les plateaux de stand-up essaiment en Suisse romande et le public répond présent. Mais hormis quelques stars, tous les humoristes ne vivent pas de leur art. Par Natacha Rossel.
Ainsi qu’une interview de Nuria Gorrite, ministre vaudoise de la Culture qui explique sa vision de l’humour.
Les artistes payés au sandwich existent toujours
Le Montreux Comedy Festival déniche les pépites de demain avec son tremplin pour jeunes talents romands. Un format à découvrir ce mercredi soir. L’occasion de prendre le pouls d’une profession qui se bat pour une meilleure reconnaissance. Par Noémie Desarzens.
Un nouveau théâtre dédié à l’humour et l’improvisation à Lausanne
Lausanne s’apprête à accueillir un nouveau théâtre nommé «Pavillon Naftule». Un lieu entièrement dédié à l’humour et à l’improvisation. Situé sur la place Bellerive, ce dernier sera composé de 450 places et d’un foyer de 200 places. Il ouvrira ses portes le 13 novembre. 130 représentations sont prévues. L’initiative de créer ce théâtre est née de la nécessité de trouver un nouvel espace pour la «Revue de Lausanne» et ses 15’000 spectateurs, suite à la rénovation du Centre culturel des Terreaux. Sébastien Corthésy, co-fondateur de Jokers Comedy, a pu compter sur le soutien de l’État de Vaud afin de relever le défi de ce projet.
A propos de ce métier singulier
Qu'est-ce qu'un humoriste ?
Faire profession de provoquer le rire relève donc du cas particulier. En effet, aucune filière de formation ne légitime cette voie; peut-être est-ce pour cette raison que les humoristes ne sont pas toujours considéré·e·s à leur juste valeur au sein des arts de la scène.Pourtant, la Romandie compte de nombreux artistes qui, comme autant de contre-exemples, prouvent que l’humour peut également formuler des questions et contribuer au débat avec talent et pertinence. D’autant que le public est au rendez-vous, et certains spectacles deviennent d’immenses succès populaires.
Synthèse de la rencontre professionnelle
Les acteurs et actrices culturelles étaient convié·e·s par l’Union Romande de l’Humour à une rencontre professionnelle sur le thème de la formation et de l’accompagnement des humoristes en Suisse romande. La matinée a permis plusieurs tours de table pour évoquer et mettre en commun les constats et besoins identifiés, tant sur les plans artistiques qu’administratifs.
Données statistiques sur la situation des membres
Les résultats d’un sondage interne illustrent une grande variété de situations. On relèvera toutefois que 40% des membres ont plus de 20 d’expérience, que 60% des artistes n’ont pas d’agent. Les représentations privées représentent entre le quart et la moitié de leurs prestations pour 78% des artistes. 35% exercent une autre activité professionnelle. Les attentes portent sur un meilleur soutien des théâtres subventionnés, de La Loterie, Corodis ou Pro Helvetia à plus de 70%. Les membres attendent principalement de l’UHR une représentation publique, des ressources en lignes, des partenariats de promotion et de la formation…
Mais encore
Une histoire du rire
De la farce au vaudeville, de la blague au mime, en passant par la bouffonnerie, la Commedia dell’arte, le sketch ou le stand-up… du théâtre de boulevard au théâtre de rue, de la revues musicale au burlesque, il est toujours questions d’humour, de fantaisie, de dérision ou d’ironie, depuis la nuit des temps. Le mot comédie nous vient ainsi du grec « kômôidía », qui est formé de « komos » qui veut dire fête et « oide » chant. C’est un genre théâtral dont le but était de faire rire mais aussi dénoncer les travers humains.
Entretien avec Sabine Melchior-Bonnet
Faire rire a longtemps été une prérogative exclusivement masculine. Dans Le Rire des femmes. Une histoire de pouvoir (Presses Universitaires de France, 2021), l’historienne des sensibilités Sabine Melchior-Bonnet analyse les raisons historiques de cet interdit et montre comment les femmes se sont peu à peu emparées du pouvoir de faire rire.
Politique culturelle
Le principe de subsidiarité dans le financement de la culture
La politique culturelle en Suisse repose sur le principe de subsidiarité, par lequel la responsabilité du soutien revient à l’entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Il revient donc à chaque artiste de solliciter sa commune, son canton et dernier lieu la confédération, en parallèle aux acteurs privés qui assurent une part importante du soutien à la politique culturelle nationale.
Tant la Confédération, les cantons que les communes soutiennent la culture avec pour corollaire des formes d’engagement qui diffèrent d’un canton à un autre et d’un domaine artistique à un autre. Dans le prisme du fédéralisme, cette diversité des politiques culturelles constitue intrinsèquement une force, mais elle peut présenter des fragilités.
Les enjeux de la culture sont largement supra cantonaux et se renforcent avec la croissance démographique et économique. La question de la régionalisation de l’engagement des communes et des cantons pour la culture doit être pensée à l’aune de la croissance de la population, de sa mobilité, de celle des publics de la culture et de ses institutions.
Le Message Culture de la Confédération
Le Message culture définit l’orientation stratégique de la politique culturelle de la Confédération pour une période de quatre ans. Il contient les objectifs, les principales mesures et les cadres de financement de tous les domaines d’encouragement de la Confédération.
Le Conseil fédéral veut donner une nouvelle orientation à sa politique culturelle. C’est ce qu’il a décidé lors de sa séance du 9 juin 2023 et il a ouvert la consultation sur le message concernant l’encouragement de la culture pour la période 2025 à 2028.
Journée de réflexion avec les acteurs et actrices culturel·le·s pour définir les attentes et sujets
Politiques culturelles, soutien, formation et rémunération sont au cœur des préoccupations des faîtières professionnelles lors de cette journée d’inauguration de l’Observatoire Romand de la Culture. L’URH y participe pour promouvoir l’humour comme un art singulier et une vision large de la culture, diverse et non-institutionnelle…
Les associations faîtières se sont prononcées dans le cadre de la consultation publique genevoise.
Retour du canton dans la création artistique, cofinancement avec les communes des institutions stratégiques, accès à la culture démocratisé, durabilité sociale et environnementale sont les objectifs de cet ambitieux projet de loi.